Retour en images sur les 40 ans du GANIL

Institutionnel Physique nucléaire

Le 2 mars 2023, le GANIL a célébré les 40 ans de la première expérience du laboratoire avec plus de 400 participants. Cet anniversaire était l’occasion de célébrer une histoire riche en recherche à l’aube d’une nouvelle phase de développement des programmes scientifiques grâce à des faisceaux d’ions et de neutrons très intenses.

Patricia Chomaz, directrice du GANIL et Fanny Farget, directrice adjointe ont introduit cette journée en rappelant les temps forts de ces quarante années de recherche.

Patricia Chomaz, directrice du GANIL et Fanny Farget, directrice adjointe
© Ganil/CEA/CNRS 

Les participants ont pu revivre cette aventure scientifique et humaine à travers une remontée aux origines de la création du laboratoire.

origines de la création du laboratoire
De gauche à droite : Anne-Sophie Rozay, cheffe de projet du réseau Résitech et doctorante au laboratoire des Etudes sur les Sciences et les Techniques de l'Université Paris Saclay. Delphine Blanchard, doctorante en histoire des sciences au Comité pour l'histoire du CNRS et au Centre Alexandre-Koyré, Denis Guthleben, directeur délégué du Comité pour l’histoire du CNRS et rédacteur en chef de la revue Histoire de la recherche contemporaine.
© P. Lecomte, GANIL, CEA/CNRS
 
Vue ensemble salle
© P. Lecomte, GANIL, CEA/CNRS

Après une présentation de la genèse du GANIL, la matinée était consacrée aux deux premières expériences qui y ont été réalisées, en physique nucléaire et en physique interdisciplinaire.

la matinée était consacrée aux deux premières expériences réalisées au GANIL
Daniel Guerreau, porte-parole de la première expérience de physique nucléaire au GANIL en janvier 1983, retrace les moments forts.
© P. Lecomte, GANIL, CEA/CNRS
 
Marcel Toulemonde et Alain Barbu,
De gauche à droite : Marcel Toulemonde, chercheur CNRS émérite au CIMAP et Alain Barbu, ingénieur-chercheur du CEA jusqu’en 2007 racontent les premières découvertes et étonnements des expériences de physique interdisciplinaire.
© P. Lecomte, GANIL, CEA/CNRS
 
Bruno Dosseur, Laurent Protin, Lamri Adoui
AÀgauche, Bruno Dosseur, directeur du Dôme et à droite Laurent Protin, directeur de Normandie Incubation représentent deux structures de culture scientifique et de développement économique qui sont issues d’initiatives du GANIL. Accompagnés de Lamri Adoui, au centre, président de l’Université de Caen Normandie, la discussion porte sur l’importance du GANIL dans l’excellence scientifique et la formation sur le site de Caen. L’implantation du GANIL en Normandie a modifié en profondeur le développement scientifique de la région.
© P. Lecomte, GANIL, CEA/CNRS
 
Vue ensemble salle matinée
© Ganil/CEA/CNRS 

Joël Bruneau, Maire de Caen, Président de la communauté urbaine Caen La Mer et Julie Barenton-Guillas, Vice-présidente de la région Normandie en charge de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et du Numérique ont conclu la matinée. Les collectivités territoriales normandes mènent avec le GANIL une politique de promotion de la recherche scientifique.

conclusion matinee
Joël Bruneau, Maire de Caen, Président de la communauté urbaine Caen La Mer
© P. Lecomte, GANIL, CEA/CNRS
conclusion matinee
Julie Barenton-Guillas, Vice-présidente de la région Normandie en charge de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et du Numérique
© P. Lecomte, GANIL, CEA/CNRS

L’après-midi débute avec les regards croisés de Elsa Cortijo, directrice de la DRF du CEA et Reynald Pain, directeur scientifique de l’IN2P3 du CNRS, qui tous deux mentionnent l’importance du GANIL pour la recherche menée au sein de leur institut ou département.

Reynald Pain
Elsa Cortijo, directrice de la DRF du CEA et Reynald Pain, directeur de l’IN2P3 / CNRS.
© Ganil/CEA/CNRS 

Des chercheuses et des chercheurs ont présenté les perspectives scientifiques des installations NFS, S ³ et DESIR. Ces nouvelles salles d’expériences permettront des études variées et inaccessibles ailleurs.

Marine Vandebrouck
Marine Vandebrouck (DPhN) a présenté l’installation NFS (Neutron for Science), entrée en opération en 2021. Cette installation permettra des études novatrices sur la fission, sur les réactions induites par neutrons d’intérêt pour les réacteurs de nouvelle génération et sur la fusion. Marine Vandebrouck a également présenté de nouvelles possibilités d'étude sur la nature du noyau et ses implications en astrophysique.
© Ganil/CEA/CNRS
 
Barbara Sulignano
Barbara Sulignano (DPhN) a présenté les perspectives scientifiques de la salle S ³ (Super-Séparateur Spectromètre) et de son instrumentation SIRIUS. S ³ permettra la production et l’étude des propriétés de noyaux déficients en neutrons depuis la région des masses intermédiaires jusqu’à des noyaux super-lourds correspondant à nouveaux éléments chimiques, encore inconnus, qui complèteront le tableau de Mendeleïv. SIRIUS permettra d’étudier les différents modes de décroissance de ces noyaux très lourds et super-lourds.
© Ganil/CEA/CNRS
 
Vladimir Manea
Vladimir Manea (IJCLab) a présenté l’installation S3 (Super-Séparateur Spectromètre) -LEB (Low Energy Branch)
S3-LEB est une instrumentation de haute précision qui permettra d’étudier les propriétés fondamentales des noyaux exotiques produits et sélectionnés par S ³ : masse, rayon de charge, spin, moments nucléaires, spectroscopie de décroissance.
© Ganil/CEA/CNRS
 
Jean-Charles Thomas
Jean-Charles Thomas (GANIL) a présenté les perspectives scientifiques de la salle DESIR (Désintégration, Excitation et Stockage d’Ions Radioactifs). La salle DESIR utilisera les faisceaux d’ions issus des installations du GANIL et de S ³ . Les études menées dans cette salle bénéficieront d’un ensemble unique d’équipements pour la purification des faisceaux radioactifs. Elles feront progresser les connaissances sur les propriétés fondamentales du noyau atomique, et permettront d’aborder différents sujets de la physique au-delà du modèle standard.
© Ganil/CEA/CNRS
 
Aurélie Gentils
Aurélie Gentils (IJCLab) et Clara Grygiel (CIMAP) ont présenté les perspectives pluridisciplinaires. Le champ interdisciplinaire s’est largement ouvert au cours de ces 40 années. Les nouveaux faisceaux très intenses de l’injecteur NEWGAIN présentent de nouvelles opportunités.
© Ganil/CEA/CNRS
 

En 2019, le CEA et le CNRS ont mandaté un groupe d’experts internationaux piloté par Michel SPIRO pour proposer une vision pour le futur du GANIL. Stéphane Grevy (LP2I) et Hanna Franberg Delahaye (GANIL) ont présenté les conclusions de ce groupe d’experts, mis en lumière par les prospectives nationales en physique nucléaire. Cette présentation forme la base de l’avant-projet mis en place par la Direction du GANIL pour définir un plan d’actions.

Stephane Grevy
Stéphane Grevy (LP2I) © P. Lecomte, GANIL, CEA/CNRS
 
Hanna Franberg Delahaye
Hanna Franberg Delahaye (GANIL) © Ganil/CEA/CNRS
 

Les conclusions de la journée ont été données par Cyril Moulin, chef du service de la stratégie de la recherche et de l'innovation au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Cyril Moulin
Cyril Moulin, chef du service de la stratégie de la recherche et de l'innovation au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
© Ganil/CEA/CNRS 
Conclusion journee
Patricia Chomaz, directrice du GANIL (à droite) et Fanny Farget, directrice adjointe ont conclu la journée en invitant les participants à se réunir autour du gâteau d’anniversaire.
© Ganil/CEA/CNRS 
Groupe
© P. Lecomte, GANIL, CEA/CNRS

En savoir plus

Le programme, ainsi que de nombreuses autres images de l'événement, sont accessibles via le site indico : https://indico.in2p3.fr/event/29068/

 

Contact

Fanny Farget
Directrice adjointe du GANIL
Marcella Grasso
Directrice adjointe scientifique "Physique nucléaire et applications" (IN2P3)
Emmanuel Jullien
Responsable du service communication de l'IN2P3