Euclid est un télescope spatial d'une masse d'environ deux tonnes et de quatre mètres de long. Il emporte un miroir de 1,2 m de diamètre. On aperçoit ici le module de charge utile avec le télescope et les instruments scientifiques (en blanc) et le module de service recouvert de son isolation thermique dorée, sur le site de Thales Alenia Space, à Turin. © ESA - S. Corvaja
Euclid sera positionné au point de Lagrange L2 à 1,5 millions de km de la Terre, une région où les forces gravitationnelles du Soleil et de la Terre se combinent, permettant au satellite de rester en permanence dans l’alignement Terre – Soleil. Cette orbite offre aussi une grande stabilité des conditions d’observation. © Patrice Amoyel
Euclid dispose de 2 instruments principaux qui ont été conçus pour résister au vide de l'espace. Ces instruments sont VIS, recouvert sur l'image de gauche d'une protection noire, et NISP recouvert d'une protection dorée. A droite, on peut voir NISP entre le télescope blanc et le module de service (noir). © Airbus © ESA - S. Corvaja
L'instrument VIS travaille dans le visible. Sa caméra (ici lors de son assemblage) est équipée d’un capteur CCD de 30cm de côté permettant de couvrir d’un seul tenant un champ de vue total équivalent à 2 pleines Lunes. Son rôle est de mesurer les effets de lentille gravitationnelle faibles sur l’image des galaxies. © CEA
NISP va travailler dans le proche infrarouge. À gauche se trouve sa partie optique avec 2 roues équipées de filtres ou prismes interchangeables et des lentilles optiques. À droite se trouve le système de détection réalisé sous la responsabilité du CPPM. NISP permettra la mesure très précise des distances de millionss de galaxies sur une grande partie de l’histoire de l’Univers. © Euclid Consortium & NISP instrument team
On voit ici l’un des 16 capteurs infra-rouge fixé sur un support de manipulation. Tous réunis, ces sous-éléments constituent le plus grand détecteur de ce type à être lancé dans l’espace. Il a été caractérisé au CPPM et à l’IP2I. © Camille Moirenc
Les instruments d’Euclid, ici une partie de NISP au CPPM, sont caractérisés en laboratoire pour s’assurer de leur bon fonctionnement et de leurs performances dans des conditions de température et de pression que le télescope retrouvera dans l'espace. © Camille Moirenc
Une fois le télescope complètement fabriqué, il a été lui-même entièrement soumis aux conditions de l'espace dans une vaste chambre à vide sur le site de Thales Alenia Space à Cannes. Ici on voit l’intérieur du tube du télescope avec au centre le miroir secondaire de l’ensemble optique. © ESA
Une fois tous les tests réussis, Euclid a été placé dans un container et a pris la mer pour rejoindre Cap Canaveral en Floride aux Etats-Unis, sa dernière étape avant son décollage à bord d'une fusée Falcon-9. © Thales Alenia Space / ImagIn
Après d'ultimes vérifications, Euclid est enfin placé dans la coiffe de la fusée Falcon-9 de SpaceX, dernière étape avant le lancement. Euclid mettra 30 jours pour parcourir les 1,5 millions de kilomètres qui le séparent de son poste d’observation. Le télescope sera ensuite testé pendant 2 mois avant de démarrer sa prise de données. © ESA
Euclid va servir à étudier la matière noire. Une matière invisible qui constitue 25% du contenu de l’Univers. Dans ses images de milliards de galaxies, les scientifiques vont traquer cette matière en étudiant les déformations visuelles de ces galaxies. © NASA, N. Benitez (JHU), T. Broadhurst (Racah Institute of Physics/The Hebrew University), H. Ford (JHU), M. Clampin (STScI),G. Hartig (STScI), G. Illingworth (UCO/Lick Observatory)
Euclid part aussi sur les traces de l’énergie noire. Une énergie mystérieuse qui pousse l’Univers à s’étendre de plus en plus vite. Pour mieux la comprendre, Euclid va sonder l’Univers très profondément et donc remonter le fil de son histoire. Sa mission durera 6 années. © ESA/ATG medialab (spacecraft) ; NASA, ESA, CXC, C. Ma, H. Ebeling and E. Barrett (University of Hawaii/IfA), et al. and STScI (background)