Une organisation pour une recherche d’excellence

Structuré autour de laboratoires, de grandes infrastructures et de plateformes de recherche, l’institut s’appuie également sur des réseaux nationaux et internationaux pour animer la recherche dans ses domaines.

Les avancées de la recherche dans les domaines de l’infiniment grand et de l’infiniment petit sont au-delà de la portée d’un seul pays. Elles nécessitent la mise en commun des moyens multinationaux, tant par leur coût que par les compétences et le savoir-faire des partenaires. Ainsi les sujets abordés par l’IN2P3 nécessitent une politique d’investissement de ses moyens sur de grandes infrastructures de recherche de portée internationale. Les contributions les plus importantes sont arbitrées au niveau ministériel. Le CNRS, via ses fonds dédiés aux infrastructures de recherche (IR), contribue également à la stratégie d’investissement de l’institut.

En effet l’institut participe activement aux très grandes infrastructures de recherche (TGIR) financées directement par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (Mesri) et qui sont en cours d’exploitation : le Grand collisionneur de hadrons (LHC) au Cern, qui a permis la découverte du boson de Higgs ; l’observatoire EGO-Virgo pour la détection des ondes gravitationnelles ; le Grand accélérateur national d’ions lourds (Ganil), qui permet de produire des états exotiques de la matière.

Dans le cadre de la mise en commun de ses ressources, et pour en renforcer la visibilité, l’IN2P3 a labellisé des « plateformes de recherche » au sein de ses laboratoires, en particulier les accélérateurs de particules. Ces plateformes offrent des ressources de haut niveau (équipements et moyens humains) pour conduire une recherche de pointe. Ouvertes à des équipes extérieures, elles permettent également des recherches interdisciplinaires dans les domaines de la santé, de l’énergie, de l’environnement, des matériaux, etc.